Dans le cadre de la Festa da Francofonia 2025, l’Ambassade du Canada au Portugal, la Faculté des Sciences Sociales et Humaines de l’Université NOVA de Lisbonne (NOVA FCSH) et l’Association Portugaise des Professeurs de Français (APPF) se sont de nouveau associées pour proposer une Masterclass avec une personnalité du monde académique francophone.

Pour 2025, le choix s’est porté sur le professeur et chercheur canadien, Simon Thibault. Son intervention intitulée « Une brève histoire de la désinformation : des fausses histoires du KGB à l’IA générative » présentera une analyse de l’évolution historique de la désinformation, ainsi que des efforts pour combattre ce phénomène de plus en plus préoccupant.

La rencontre avec les étudiants et professeurs de la Faculté des Sciences Sociales et Humaines de l’Université NOVA de Lisbonne (NOVA FCSH) aura lieu le 20 mars à 17h, dans l’Auditorium B1 Campus Avenida de Berna et sera ouverte au grand public.

La Masterclass sera suivie d’un moment de débat ouvert à tous les participants.

Date : Jeudi 20 mars à 17h00.

Participation gratuite sur inscription obligatoire via ce formulaire. Places disponibles limitées.

Résumé

La désinformation menace nos démocraties en manipulant l’opinion publique, en affaiblissant la confiance dans les institutions et en alimentant les divisions sociales et politiques. Le développement des réseaux sociaux et des plateformes numériques a facilité la propagation de fausses informations ou de récits trompeurs, atteignant souvent des millions de personnes avant qu’il ne soit possible de vérifier la véracité des faits. Des acteurs malveillants, y compris des gouvernements étrangers et des groupes extrémistes, utilisent la désinformation pour influencer les élections, déstabiliser les sociétés et semer la confusion. L’intervention analysera l’évolution historique de la désinformation, ainsi que les efforts pour lutter contre ce phénomène de plus en plus inquiétant.

Biographie

Simon Thibault est professeur associé au Département de Science Politique de l’Université de Montréal. Il est chercheur au Groupe de recherche en communication politique (GRCP) et au Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM). Il est également membre du International Panel on the Information Environment (IPIE), une organisation composée de centaines de chercheurs, dont la mission est de fournir une perspective scientifique sur les menaces pesant sur l’environnement global de l’information. Sa recherche se concentre sur les questions qui affectent la pratique du journalisme et les médias au Québec et au Canada, la politisation des médias, ainsi que la désinformation et la manipulation en ligne. Sa thèse de doctorat a examiné le débat sur la réforme de l’environnement médiatique lors de la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo. Avant de réaliser son doctorat, Simon Thibault a travaillé en tant que journaliste, couvrant des conflits, y compris la guerre en Afghanistan, la guerre Israël-Hezbollah de 2006, et le début de la guerre au Darfour, à la frontière entre le Tchad et le Soudan (en 2004).